Les Assises des Mam’anges, édition 1 à Cotonou – Thérapie collective itinérante des Mam’Anges

Après le succès émouvant de la première édition à Abidjan, Mam’Anges Connect a poursuivi sa mission de guérison en organisant une deuxième escale de sa thérapie collective itinérante, cette fois-ci au cœur du Bénin. C’est à Cotonou, dans les salons chaleureux de l’hôtel Azalaï, que s’est tenue cette rencontre placée sous le signe de la résilience, du partage et de la reconstruction.

L’événement du 18 novembre 2023 a rassemblé une quarantaine de participantes venues de différents quartiers de Cotonou, mais aussi d’autres régions du Bénin. Chacune portait en elle une histoire difficile, un deuil enfoui, une blessure encore vive. Mais ensemble, dans ce cocon créé par la Fondation Mam’Ange Connect, ces femmes ont pu commencer à panser leurs plaies, main dans la main, cœur à cœur.

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🧭 Un programme pensé pour libérer la parole

Sous le thème poignant « Se relever après la perte d’un enfant », la journée s’est articulée autour de plusieurs temps forts :

• – Des cercles de parole sécurisants, où les femmes ont pu partager leurs expériences de fausse couche, de mort fœtale, de décès en couches ou post-partum;
• – Des ateliers d’auto-réparation émotionnelle, animés par la coach béninoise Nadège Bignon Anago, qui a guidé les participantes à travers des exercices de respiration, d’écriture et d’acceptation de soi;
• – Une session médicale claire et bienveillante, assurée par Annick Nonohou Agani, sage-femme diplômée, qui a rappelé l’importance du suivi prénatal, du dépistage, mais aussi de la réhumanisation du parcours de soins;
• – Une intervention psychologique percutante, menée par le psychologue Raoul Satondji, qui a abordé les mécanismes du deuil périnatal en contexte africain, souvent invisibilisé ou minimisé.

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Le combat d’une femme, la force d’un mouvement

Son discours a résonné profondément. Pour beaucoup de participantes, c’était la première fois qu’elles entendaient quelqu’un nommer leur douleur, sans détour, sans filtre. Et cette simple reconnaissance a ouvert la voie à la guérison collective.

Portée par la détermination de sa fondatrice Clémence KOUADIO KOUASSI, La Fondation Mam’Ange Connect entend faire du deuil périnatal une cause reconnue à l’échelle du continent. À Cotonou, Clémence a rappelé que « le deuil ne connaît pas de frontières, et qu’il est urgent de créer des espaces de soutien culturellement adaptés, respectueux des traditions mais résolument tournés vers l’humain. »

🤝 Une sororité qui s’ancre localement

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Cette dynamique est essentielle pour donner une résonance pérenne à l’action de la Fondation Mam’ange Connect: ce ne sont pas de simples escales ponctuelles, mais bien le début d’un réseau continental de solidarité entre Femmes.

💬 “J’ai toujours cru que je devais souffrir en silence. Aujourd’hui, j’ai compris que je pouvais pleurer, parler, guérir… et tendre la main à une autre.”

— témoignage d’une participante.

🛤️ Et après ?

L’escale de Cotonou n’est qu’une étape. Déjà, Mam’Anges Connect prépare les prochaines rencontres au Burkina Faso, au Sénégal, et au Mali. À chaque arrêt, une certitude grandit : la parole libère, et la communauté soigne.

Si vous souhaitez accueillir une session dans votre pays ou ville, ou si vous êtes professionnel(le) de la santé, de l’écoute ou du développement social : rejoignez l’initiative.

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